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Article n°3 - Macro-déchets et macro-plastiques au sein de nos rivières

Comme nous l’avons expliqué dans un article précédent : « Sur 8 millions de tonnes de déchets qui se retrouvent chaque année dans nos océans, 20% s’y retrouvent à cause des rejets ou de pertes de la flotte maritime, et 80% viennent des activités terrestres. » Une part très importante de nos déchets serait ainsi acheminée vers les océans par le biais des cours d’eau, dans cet article nous allons tenter de comprendre tout d’abord comment ces macro-déchets et macro-plastiques arrivent dans nos cours d’eau, puis nous essaierons de trouver des solutions pouvant réduire la présence de macro-plastiques dans les rivières. On considère comme macro-déchet ou macro-plastique tout élément d’une taille supérieure à 5 millimètres présent de manière polluante dans un environnement, cela englobe ainsi des objets tels que des caddies que l’on peut retrouver au fond des rivières, des bouteilles plastiques flottant à la surface où des morceaux de gomme de pneu provenant d’une route à proximité.


Premièrement, on peut noter que les déchets stockés proche des berges sont plus susceptibles d’être entraînés dans les rivières lors de fortes pluies ou de crues, cela augmente la présence de macro-déchets dans les rivières durant ce genre d’évènements. Les décharges dites sauvages deviennent alors un réel problème car tout ce qui est entreposé peut alors être entraîné par les cours d’eau ce qui aggrave encore la pollution.

Dans le but de réduire la présence de macro-déchets et donc de macro-plastiques dans les rivières il serait donc important d’éloigner le plus possible les décharges des rivières, mais aussi de rendre le plus propre possible les berges et quais qui sont sujets à des élévations du niveau de l’eau.


Ensuite, les espaces publics constituent des sources de macro-déchets, principalement par l’action du vent qui peut apporter les déchets jusqu’à la rivière de la ville, mais aussi à cause des grilles et avaloirs placés dans la rue. En effet, ces bouches sont directement liées aux réseaux pluviaux et d’eaux usées des villes, ces réseaux ne sont pas toujours traités avant de rejoindre les cours d’eau, le moindre déchet passant par ces grilles se retrouve ainsi dans la rivière ce qui participe à sa pollution.

Pour tenter de réduire cette pollution, tenir informer les populations que les réseaux liés aux grilles ne sont pas forcément traités avant d’atteindre les cours d'eau semblerait être une solution. Le slogan que l’on retrouve sur certaines bouches “la mer commence ici” résume parfaitement et permet, en une simple phrase de faire comprendre qu’il ne faut pas jeter des déchets dans ces ouvertures, les poubelles sont à privilégier pour placer ces déchets. Certains fumeurs par exemple jettent leurs mégots de cigarettes dans ces avaloirs de rue en ayant l’impression de faire un bon geste, cependant la pollution est simplement cachée et le problème commence à ce moment, tandis qu’en jetant dans une poubelle adaptée, le mégot sera traité en conséquence.


Enfin, on peut énumérer des activités d’extérieures et liées à la nature, car elles participent toutes à leur échelle à la présence de macro-déchets dans les rivières et cours d’eau, on peut par exemple citer des secteurs d’activité agricoles, forestiers, l’exploitation minière et la construction ou même la randonnée. Pour ces activités de plein air, un oubli, une perte de matériel ou d’un quelconque objet voire même le dépôt d’un détritus devient alors un déchet qui peut se retrouver dans les cours d’eau et participer à leur pollution.


Une actualité qui donne le sourire :


A partir du 1er janvier 2022 le suremballage des fruits et des légumes sera proscrit. C’est une des mesures mise en place par la loi anti-gaspillage visant à réduire l’utilisation de plastique dans les chaînes logistiques et de transport. La France est le premier pays dans le monde à mettre en place une telle mesure.


Le Tips anti plastique de la semaine : Sac Réutilisable

On peut tout de même ajouter à cette loi le petit tips de la semaine pour utiliser encore moins de plastique, des sacs en tissu ou en papier constituent une bonne alternative aux sacs plastiques distribués en magasin, en effet ces sacs sont réutilisables et réduisent encore l’utilisation de plastique à usage unique.


Article rédigé par Gaël Colin


Sources :

 
 
 

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